La loi du 9 décembre 1905 instaure notamment que la « République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées dans l’intérêt de l’ordre public ». La séparation de l’Église et de l’État, entraîne, de fait, la neutralité de l’État et donc de ses agents ainsi que l’égalité des citoyens face au service public, notamment hospitalier.
Par ailleurs, la loi 4 mars 2002 relative aux droits du malade permet à chacun le respect de ses convictions notamment religieuses et ses habitudes de vie dès lors qu’elles n’entravent pas le bon fonctionnement du service.
En milieu hospitalier peu de domaines n’interfèrent pas avec une dimension culturelle ou religieuse : prescriptions alimentaires, hygiène, tenues vestimentaires, relations hommes-femmes, rites mortuaires, croyances diverses… sont autant de domaines qui peuvent avoir une incidence sur la prise en charge. Il arrive cependant que certains risques sanitaires imposent un choix entre respect culturel et risques pour le malade…
C’est l’objet de cette formation de rappeler d’une part les principes de la laïcité que doit observer chaque salarié, et d’autre part, d’identifier à partir de situations très concrètes et pour chaque étape de la prise en charge, la diversité des pratiques culturelles à respecter, comment les prendre en compte et dans quelles limites.
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Contenu :
Module 1 - 2 jours
Intersession (environ 2 à 3 semaines) : mises en application des nouvelles pratiques dans les services
Module 2 – 2 jours