Une bonne hygiène de vie est un des facteurs clés favorisant l’intégration des travailleurs en situation de handicap au sein d’un collectif de travail.
Malheureusement, les personnes en situation de handicap ont souvent une image de soi dégradée ce qui influe sur leur motivation et leurs capacités à prendre soin de leur santé et de leur hygiène.
Outre les difficultés cognitives et leur manque de connaissance sur certaines règles d’hygiène alimentaire, elles manquent souvent d’envie de prendre soin de leur personne. La sédentarisation, un apport élevé en graisse, sucre ou sel, une alimentation non variée ou irrégulière, un manque d’hygiène, une mauvaise gestion des efforts ou un manque d’exercices physiques sont autant d’habitudes de vie relatées par les travailleurs en ESAT ou EA. Elles se retrouvent alors dans un état de santé souvent dégradé (notamment en ce qui concerne l’hygiène buccodentaire). Ce manque d’hygiène peut entrainer des pathologies infectieuses, carieuses et/ou parodontales qui impactent leur comportement au quotidien et qui ont des retentissements importants sur la qualité de vie au travail des travailleurs en situation de handicap. Elle peut devenir un frein à l’intégration du travailleur dans un collectif de travail en milieu protégé et à fortiori en milieu ordinaire.
Bien souvent demandeurs de « recettes miracles » afin de pallier à ses mauvaises habitudes, les travailleurs en ESAT ou EA ont pourtant dû mal à appliquer les règles essentielles d’une bonne hygiène de vie, notamment par manque de compréhension, par manque d’investissement, par manque de moyens financiers… Il est donc essentiel de pouvoir les accompagner dans ces différents domaines en leur apportant des règles de vie facilement applicables à leurs vies quotidiennes.
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