Les évolutions des dispositions légales de 2002 mais surtout celles de 2005, ont réaffirmé le caractère médico-social de l’activité des ESAT. Ceux-ci doivent :
• Encourager les apprentissages,
• Promouvoir l’égalité des chances,
• Valoriser les acquis professionnels.
Cette valorisation des acquis professionnels peut prendre plusieurs formes dont celle du tutorat. Aider l’autre dans sa tâche, expliquer comment faire, c’est bénéfique pour celui qui reçoit l’aide comme pour celui qui la donne.
Par ses compétences particulières dans un domaine, par ses savoirs, le travailleur d’ESAT peut être en mesure d’aider voire d’enseigner à un autre travailleur et prend alors le rôle de personne relais au sein de l’atelier afin de favoriser son intégration. Cela permet également de pérenniser les métiers et la culture de l’ESAT (de nombreux travailleurs handicapés approchent de la retraite), de capitaliser les compétences et de reconnaître l’expertise du tuteur.
• Savoir repérer ses compétences (savoir-être/savoir-faire) ;
• Comprendre ce qu’est la transmission de savoir-faire ;
• Acquérir de la méthodologie afin de transmettre ses connaissances ;
• Comprendre ce qu’est le rôle d’une personne relais au sein de l’ESAT ;
• Construire des outils pour le tutorat ;
• Détecter les problématiques et y faire face ;
• Auto évaluer ses compétences.
Aucun
Jour 1 : Faire un état des lieux et construire le processus de
transmissions des savoirs
Jour 2 : Mettre en oeuvre le processus de transmission, suivre et évaluer la démarche