2017 : Vie affective et sexuelle des personnes handicapées en établissements médico-sociaux+éligible au DPC

La sexualité est inhérente au développement de l’être humain et à sa dynamique. Tout être humain désire, éprouve du plaisir et aime, quels que soient son physique et ses déficiences. Pour la personne handicapée comme pour tout un chacun, avoir une vie affective et sexuelle est un droit puisque c’est une nécessité vitale.

Pourtant dans l’accompagnement des personnes handicapées, elle est souvent vécue comme problématique car elle s’expose à la vue, aux jugements et aux risques d’interprétation des accompagnants.

La formation proposée par UNIFAF doit être l’occasion pour les professionnels de mieux gérer individuellement et collectivement la question de la vie affective et sexuelle des personnes handicapées au sein des établissements.

• Identifier les incidences des handicaps sur la sexualité de la personne ;
• Prendre en compte et gérer la dimension sexuelle et affective des personnes accompagnées majeures ou mineures ;
• Repérer son propre positionnement par rapport à la sexualité des personnes ;
• Reconnaître et savoir agir face aux situations d’abus, de maltraitance ou de violences sexuelles ;
• Utiliser les ressources et les dynamiques des institutions ;
• Intégrer la sexualité dans le projet institutionnel de l’établissement.

Sexualité et handicap ou la rencontre de deux tabous

• Handicap physique, handicap moteur ou polyhandicap, quelles conséquences sur la sexualité ?

La sexuation de l’institué, éthique et dignité de la personne

• Rappel des fonctions du règlement institutionnel : surmoi institutionnel ;
• Sexualité et intimité : entre ce qui est vu, ce qui est entendu et ce qui est su ;
• Intérêts et limites du partenariat avec les familles.

Qualité de vie sexuelle et projet d’établissement

• Obstacles et moyens dont disposent les équipes pour accompagner les personnes accueillies dans l’expression de leur affectivité ;
• Comment mettre en place une organisation matérielle et humaine qui permette aux personnes d’assouvir leurs besoins sexuels ?
• Prendre en compte les besoins et désir des personnes, réfléchir aux notions d’intimité et de vie privée, de vulnérabilité des résidents, de dignité et de sécurité ;
• Délimiter la place et le rôle de chacun à partir d’un référentiel institutionnel ;
• Identifier ce que l’on peut faire et ce que l’on ne peut pas faire, définir un positionnement clair des professionnels, les protéger ;
• • Mettre en place des groupes de travail, des groupes d’analyse de pratique.